Candide Azannaï, dans son ancienne position ni mouvancier ni opposant le traitait de Goebbels, allusion faite au concepteur de l’idéologie propagandiste de Adolf Hitler. Les syndicalistes même en plein midi le cherchaient avec une lampe torche pour le manger cru. Le camp Houngbédji, lui n’en pouvait plus. Le jeune Edgard Guidibi puisque c’est de lui qu’il s’agit, savait donner réponse à tout comme il savait aussi justifier les improvisations de son patron. C’était aux premières heures du Changement. Mais depuis un moment, silence radio. Edgard Guidibi est entré comme en hibernation. L’ardent défenseur de Yayi ne réagit plus pour défendre en dépit des difficultés actuelles de son patron. Pourquoi la vuvuzela a-t-il brutalement arrêté de claironner au moment même où plus que jamais, son patron de président a besoin de lui ? C’est la question qui trotte dans l’esprit de tous les Béninois. Chacun y va de son explication pour justifier une rupture précoce entre les deux hommes. Voilà qui nous a conduits à allumer le projecteur sur les relations entre les deux hommes.
Nos constats
Par pudeur, nous ne saurions publier ici les explications que les gens du Palais de la République, aussi bien proches de Guidibi que de Boni Yayi donnent du froid entre les deux hommes. Mais là n’est pas le problème. Faisons toutefois remarquer les changements qu’a connus le conseiller Guidibi depuis un certain moment. Il est en train de divorcer de sa femme si cela n’est pas encore fait. Un tour fait à son bureau, montre que le brillant manager du Changement n’a plus d’effets personnels dans ce qui continue d’être toujours son bureau parce qu’il en détient toujours les clés. De 06 gardes de corps, Gign compris aux heures braises de sa collaboration avec l’esprit Yayi, sa sécurité est aujourd’hui réduite à zéro garde de corps. Plus de véhicule de fonction mis à part la grabataire Prado au moteur enrhumé qui est toujours garée devant sa structure Global Services. Plus de chauffeur. On remarque aussi que le jeune a fondu de plus de 12 kilogrammes. Est-ce à cause de ses problèmes de divorce ou de son amour soudain pour le sport puisqu’il était presque tous les jours à la natation ? Toujours est-il qu’on apprend qu’il continue d’aller quelques rares fois au Palais, mais jusqu’à preuve de contraire, le fils de Emmanuel Guidibi n’a pas démissionné de son poste pas plus que Boni Yayi lui-même, ne l’a remercié. Du côté de Boni Yayi, on remarque que depuis environ deux ans, il n’a plus cherché à rencontrer son conseiller. Il a constaté que comme tout le monde au palais que son jeune collaborateur l’a totalement déserté. Pour qui connaît Yayi, il ne faudrait pas plus pour qu’il soumette le collaborateur à un chapelet de tortues les unes plus avilissantes que les autres. Mais Guidibi est là, qu’il l’évite comme on le ferait de la peste. Boni Yayi a-t-il un problème de conscience vis-à-vis du jeune homme ? Craint-il que le conseiller technique au Changement se rebelle un jour contre lui, arguments à l’appui et preuves en mains que son patron lui a fait mal ? Autant de questions qui nous laissent perplexes et qui favorisent le rêve de l’opposition qui a juré d’armer contre Yayi les mêmes instruments qu’il avait autrefois utilisés contre eux. Si c’est le cas pour Edgard Guidibi, ce serait scandaleux pour Boni Yayi lorsqu’on sait que c’est le jeune conseiller qui maîtrise le mieux les failles du Changement pour avoir consacré son génie à laver le caleçon pourri du Changement afin de le rendre plus fréquentable. Edgard Guidibi s’apprête-t-il lui aussi à pondre un mémorandum sur Yayi ? La suite dans nos prochaines parutions.
Abou bakar
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